lundi 20 octobre 2008

Montenegro et Sarajevo





Dû aux nombreux problèmes de connection que nous avons rencontrés, il nous a été impossible d'écrire avant sur le blog. Depuis notre dernière apparition sur le net, nous avons passé par le Monténégro et Sarajevo.

Le Monténégro a été pour nous un pays transitoire, en ce sens qu'il nous a permit de quitter le monde très européanisé de la Croatie avant d'entrer en Bosnie et Herzégovine. Comme nous avons passé que trois jours au Monténégro, nous n'avons pas eu beaucoup de temps pour découvrir le pays. Nous sommes d'abord arrêtés à Kotor, ville en deux temps. D'abord le vieux Kotor où tout fut mis en place pour recevoir les touristes et le 'nouveau' Kotor où l'odeur et le bruit deviennent plutôt désagréables. Nous avons constaté que c'est une ville pauvre qui semble vivre beaucoup du tourisme depuis la guerre. Il est évident, que nous avons fait tout d'abord comme les chers touristes, c'est à dire visité la vielle ville. Après y avoir passé la soirée avec Paul, un parisien fort sympathique rencontré dans l'autobus depuis Dubrovnik, nous sommes montés dans une vieille forteresse impressionnante qui se rend au sommet de la montagne. Il devait y avoir plus de 300 marches afin d'atteindre le sommet où une vue incroyable nous attendait. L'effort en vallait le coup!!! À cette hauteur, il était davantage possible de constater la géographie de la ville: située au pieds d'une falaise et à l'affluent d'un fjord majestueux. Par la suite, nous nous sommes dirigés vers Budva, une ville en total contraste avec Kotor. La journée de notre arrivée, une démonstration de voitures avait lieu sur les abords de la plage. Deux détails ont particulièrement retenus notre attention : la chambre que nous avons surnomés « le trou » et notre veillé dans le plus vieux bar de Budva. En effet, nous y avons trouvé deux vieux messieurs tripant sur la musique qui se faisaient dj. Alex était aux petits anges! Que de vieux classiques datant des années 50 à 70. Bref, bien que le Monténégro ne fut pas notre pays préféré, il nous a permit de délaisser la richesse de la Croatie pour une terre en reconstruction et en transformation économique.

À l'opposé, la Bosnie fut une découverte splendide. Sarajevo est situé aux affluents de trois grandes cutlures et l'influence sur la ville y est marquante. Vous y trouvez une quantité incroyable de mosqués, d'églises catholiques, de synagogues et d'églises orthodoxes. Le quartier musulman fut un des endroits où nous avons passé le plus de temps. Des petites rues remplies d'artisans, des odeurs parfois étranges venant à nos nez et une atmosphère unique. Nous avons aussi fait un tour guidé dans le tunel qui fut construit durant la guerre afin de subvenir aux besoins de la ville assiégée. Nous y avons appris énormément sur la guerre elle-même et sur la réalité de la population durant le siège. Notre auberge jeunesse (HCC Sarajevo) fut certainement une des plus belles auberges que nous avons connu jusqu'à présent. Elle entre en compétition pour le titre de la meilleure auberge avec l'auberge « Backpackers Guesthouse » de Budapest. Bref, Sarajevo fut une décourverte magnifique où nous avons côtoyé une culture tout à fait différente de celle des pays visités auparavant.

Photos : 1; Kotor, 2; Budva, 3-4; Sarajevo

mardi 14 octobre 2008

Dubrovnik



Bonjour,

La dernière fois que nous avons publié, nous étions encore sur l'île de Mljet. Depuis, de nombreuses aventures nous sont arrivées. Pour quitter l'île, on nous avait dit qu'il était possible de prendre un catamaran de Polace à Dubrovnik, lequel quittait à 15h20. Nous avons donc décidé de marcher de Pomena à Polace (5 Km) pour aller prendre le bateau. La route c'est super bien fait malgré les sacs à dos. En fait, mieux que ce qu'on avait prévu, de telle sorte qu'une fois pratiquement rendu nous avons fait un arrêt histoire d'étirer notre temps. Après avoir étiré notre temps durant 2h et dîné à Polace, nous sommes allé acheté nos billets pour nous sommes fait dire que le catamaran ne partait pas de Polace cette journée là. Nous avions donc fait tout cette route et cette attente pour rien! Bref, tout ça pour prendre l'autobus parti de Pomena en direction de Sobre où nous attendait le catamaran. Ce bateau était vraiment génial et un paysage incroyable se dévoilait sous nos yeux; les îles et la côte croate donne à voir une falaise qui se jette dans la mer bleue verte. Le haut de la falaise étant dénudé de verdure, on se croit dans un autre univers près des endroits désertiques. Les Balkans, avant d'être une région, était le nom donné à la chaîne de montagnes que devait traverser les voyageurs entre l'europe chrétienne et l'empire ottoman.

Une fois à Dubrovnik , il nous a fallu du courage et de la force dans les jambes pour montrer d'innombrables marches avec nos sacs à dos afin d'atteindre notre hostel. La ville étant construite au pied de ces falaises rocheuses, des escaliers sans fins forment la ville liant les maisons au port. Québec n'as rien à voir avec ça... Nous avons donc trouvé notre auberge au bout de ces marches. Une vieille dame nous a ouvert la porte, mais ne parlait pas du tout anglais....Nouveau défi....Après beaucoup d'effort et de patience, nous avons fini par comprendre que c'était son fils qui tenait l'auberge et qu'elle voulait qu'on l'appelle avec son téléphone. Tout ca parraît bien simple, mais ça prit un bon 30 minutes d'incompréhension pour en arriver à comprendre. Son fils, une fois arrivé, nous offris un appartement au prix du dortoir que nous avions réservé puisqu'il avait donné nos lits à d'autres voyageurs. Plutôt charmant...

Dubrovnik est vraiment une ville incomparable. Une muraille qui peu rendre jalouse toutes les villes fortifiées, une histoire fort bien remplit et une architecture que l'on retrouve rarement dans ce genre de ville. Nous avons pris un guide qui nous avait été recommandé pour découvrir la ville. C'était vraiment une des meilleures décisions de notre voyage. Le guide nous parla surtout des origines de la guerre des balkans et de la guerre elle-même. Cela nous a permis de voir la ville autrement que juste comme une ville touristique. Nous avons entre autres appris que Dubrovnik avait été encerclé et bombardé par l'armée serbe durant plusieurs années. C'est une histoire tellement intéressante et complexe que nous nous sommes acheté un livre sur l'histoire des balkans pour mieux comprendre le monde dans lequel on vit depuis un bon moment.

Comme avions réservé que deux nuits à Dubrovnik, nous n'avons pas eux le temps d'en faire davantage, mais c'est une ville que l'on recommande à tous. La suite du voyage est le Montenegro. Eh oui nous avons amplement de temps pour y faire un saut. Nous devrions donc passer cinq nuits pour continuer notre chemin en Bosnie.

À suivre...


Photo : Batiment de la place centrale dans le vieux Dubrovnik et fortification de la ville

lundi 6 octobre 2008

Krk, Korcula et Mljet





Bonjour,

Après notre départ de Rovinj nous nous sommes dirigés vers la ville de Krk qui se situe sur l'île du même nom; la plus grosse île de la Croatie. Malheureusement, la ville ne vaut pas vraiment le détour. Attardons nous donc surtout à la journée où nous sommes allés nous promener sur les pourtours de l'île, le long de la mer Adriatique. C'est alors qu'apparu notre première découverte, c'est à dire une eau d'un bleu... Vraiment magnifique. On avait une idée de ce bleu aux multiples teintes dans les Caraïbes, mais non pas en Croatie. Une eau transparente où l'ont peu voir le fond et les innombrables poissons qui si promènent. Après 1h de marche sur cette côte, nous sommes tombés sur une plage de nudistes. Oui oui, des gens tous nus, pas de bas! Ce qui fait qu'Alex se sentait plutôt mal de traverser ce site. Après cette épreuve, nous avons marché une seconde heure. En cherchant un endroit pour dîner, nous avons découvert pleins de murets en pierres sans comprendre pourquoi le pourquoi de ces constructions. C'est sur l'île de Korcula que nous avons compris qu'il s'agit de pierres ramassés pour l'agriculture et, vue la quantité, la création de murets permet d'économiser l'espace perdu. Après un dîner sur une roche à admirer la mer, nous sommes rentrés par le même chemin. Seule différence? Les tous nus de taleur étaient maintenant habillés puisqu'il faisait plus froid. ;-)

Comme nous discutons sur le thème des îles, continuons avec l'île de Korcula. Nous y sommes arrivés après une journée d'attente à Rijeka et une nuit passée dans un train, six personnes assises (sans possibilité de baisser les dossiers) dans une cabine à ne pas vraiment dormir. Malgré la nuit ardue dans ce train, nous avons rencontré Cassey et Judy, deux soeurs américaines d'une cinquantaine d'années vraiment tripantes. Arrivés à la ville de Vella Luka sur l'île de Korcula, une dame est venue nous voir afin de nous offrir une chambre à louer à un prix ridicule, 130 Kuna la nuit (±24$) pour deux personnes. Bon, la chambre n'était pas ce qui est de plus propre et la dame parlait beaucoup trop sans que l'on comprenne quoi que ce soit, mais le prix en vallait vraiment la peine. Nous avions prévu nous louer un scooter pour aller faire le tour de l'île, mais lorsque nous avons rencontré nos deux soeurs à nouveau dans la petite ville, elles nous ont proposés de louer une voiture à quatre. Ce qui fut dit, fut fait! Le lendemain matin, nous avons donc pris la route après notre espresso quotidien. Nous avons fait le tour de l'île et vu des paysages à couper le souffle. Un dîner sur une plage, une bière de fin d'après midi à Korcula...Nous avons aussi découvert qu'il n'y a pas d'indication routière en Croatie. Pas de limite de vitesse, pas d'indication pour le chemin à suivre et pas d'avertissement sur la route à venir. Mais comme il n'y a que deux chemins possible sur l'île et que nous voulions surtout voir du pays, tout c'est bien passé.

Vient donc la dernière île de notre périple, Mljet. Si vous vous demandez comment prononcer ce nom, c'est normal... Il faut prononcer un i plutôt que le l et il ne faut pas prononcer le j et vous devriez y être. Bref, départ de Vella Luka à 5h30 du matin (seule autobus oblige) vers Pruprutna pour prendre un traversier. Nous avions lu qu'un autobus allait nous prendre en débarquant du traversier pour nous amener à Pomena; la plus grosse « ville » de l'île. Surprise, l'autobus était à 17h30 et il était 12h30. Il aurait donc fallu attendre 5h dans un débarcadère de traversier. Une chance que nous avions demandé notre chemin à deux Espagnols qui nous ont offert un lift. Après 2 jours, nous pouvons sans aucun doute dire que Mljet est une très belle île couverte au tiers par un parc national mais peu pratique sans voiture puisqu'il faut toujours attendre les transports. Nous avons tout de même pu nous promener beaucoup durant une journée dans le parc ce qui fut fort agréable.

Maintenant, quelque constations sur la Croatie, la Slovénie et la Hongrie. Côté restaurant : Içi une fois assis un serveur amène le menu et il faudrait être près à commander moins d'une minutre après. Même qu'idéalement, savoir ce que l'on veux avant notre arrivée serait parfait. Le menu est présent davantage pour la forme que le contenu. Les assiettes, quant à elles, sont franchement étranges par moment. Si vous lisez « escalope panée » sur le menu sans autres description, c'est que votre assiette sera composée seulement d'une escalope panée. Ne cherchez pas les légumes dans les assiettes. Ça l'air que cela n'est pas conseillé par le guide alimentaire du pays! L'eau, à faire attention : soyez très clair que vous voulez un verre d'eau puisqu'ils vont vous amener une bouteille. Ensuite, si vous posez une question au serveur, soyez tout aussi clair car qu'il risque de prendre votre question pour une commande et vous aurez une belle surprise dans votre assiette. Comme les serveurs semblent toujours pressés, ils prennent le mots que vous venez de prononcer dans votre début de question pour une commande... Finalement, après avoir mangé n'attendez pas que le serveur vienne vous voir pour payer puisque c'est le seul moment où il ne semble pas pressé de vous voir. Bref, les restaurants sont une expérience en soit, autant pour le menu que pour le service. Par contre, la nourriture est très bonne.

Photos :
1 Paysage de Krk
2-3 Korcula
4 Mljet

dimanche 28 septembre 2008

Fin de la Slovénie et début de la Croatie






On vient de passer 3 nuits à Koper sur le bord de la mer adriatique slovène. Une ville intéressante qui nous a transporté dans un univers complètement différent de ce que nous avions connû. Un vrai labyrinthe de rues étroites où il est agréable de se perdre! De par sa petiteste, se perdre dans cette ville est un charme puisque toutes les rues nous remènent aux mêmes points. Nous avions deux choix, nous perdre en direction de la place publique ou encore nous perdre en direction du port. Plutôt sympathique! Pour trouver notre logis, nous avons d'abord été voir à l'agence de voyage Kompas où il nous ont trouvé (sans grand effort de leur part) une chambre hors de prix. Nous avons donc tenté un deuxième essais à l'agence Palma où on nous as trouvé une chambre correspondant à notre budget chez une veille dame. En Slovénie, il faut spécifier que pour trouver un logis chez l'habitant il faut aller dans les agences de voyage qui font affaires avec des propriétaires de studio, chambre ou appartement. D'ailleurs, nous vous conseillons d'essayer au moins deux agences afin trouver les meilleurs prix. À savoir qu'il est essentiel d'arriver en ville avant 19h....

Koper est donc une très belle ville portuaire à forte empreinte romaine près d'autres villes tout aussi intéressantes. Après une journée à Koper, nous sommes allés à Izola et Piran. Pour y arriver, nous avons utilisé les taxibus; mode de transport en commun vrai génial. Ce sont des fourgonnettes comptant 8 places plus le chauffeur se situant justement entre le taxi et le bus. Il y a des stations prédéterminées et on peu demander l'endroit où l'ont veux débarquer. Si le véhicules est plein et que personne ne veux débarquer à une station le chauffeur ne fait que passer tout droit. Le trajet revient à peine plus cher que l'autobus et cela permet d'atteindre des endroits où il ce dernier transport ne serait pas rentable faute de passagers. Il faut également dire que les taxi-bus sont également présents en Russie. Enfin, cela nous prouve encore une fois que le Québec et plusieurs autres pays ont tout à apprendre sur la question du transport en commun. La royauté de la voiture ferme un peu trop les esprits parfois!

Nous avons donc fait un arrêt à Izola pour deux heures. Autre ville portuaire qui vit de la pêche. Beaucoup moins touristique que Koper et Piran, elle mérite une escale pour la simplicité de son lieu et ses nombreux bâteaux de pêche qui diffèrent des bâteaux luxueux de plaisance de Koper et Piran.

La ville de Piran est, quant à elle, la plus touristique. Cela n'a rien de surprenant en voyant l'architecture , les points de vue sur la mer et l'immense place publique. La ville ressemble étroitement à Koper par son même système de ruelles et ses toits rougeâtres. Par contre, le bord de l'eau est plus long et emplit de restaurants de fruits de mer à un prix abordables (environ 10$ par personne). Enfin, ne manquez pas la citadelle qui permet un point de vue remarquable sur la ville en avancée dans la mer. À quoi bon les cartes postales lorsqu'on peut se rendre par soi-même au poste de prédilection!


Nous sommes maintenant rendu en Croatie par autobus. Voulant suivre la côte, nous avons arrêté notre premier choix sur Rovinj. Autre coup de foudre non attendu puisque nous avons décidé à la dernière minute de nous y rendre! Après avoir loué un petit studio tout équipé (cuisine et laveuse) pour 40$, nous avons profité du soleil que nous attendions depuis 2 semaines. Nous sommes allez marcher le long du port pour ensuite nous perdre dans les ruelles de la vieille ville. Quoi de dire à part que Rovinj ressemble étrangement à Piran, quoi qu'un peu plus gros et que les gens parlent beaucoup italien ici. Autant on nous demandait si on parlait allemand en Hongrie, autant on espère qu'on parle italien en Croatie (ou du moins à Rovinj). Les noms des villes et les inscriptions sont souvent traduit en italien d'ailleurs...Alex a même réussi à charmer la vieille dame propriétaire en lui sortant quelques mots ressemblant à de l'italien pour se faire comprendre!

Demain nous partons pour l'île de Krk; la plus grosse de la Croatie. Nous commençons notre escapade sur le bord de la côte croate pour un autre 2 semaines!

Première photo : place centrale de Koper

Deuxième photo : Marina d'Izola

Troisième et quatrième : vues de Piran

Cinquième : Vue sur Rovinj

samedi 27 septembre 2008

Bled et Bohinj






Après la capitale, ce fût les alpes slovènes. Nous avons débuté par une journée à Bled. Petit village autour d'un lac dans les montagnes. Bled est sans aucun doute l'entrée touristique des alpes. Tout d'abors, on y retrouve un lac magnifique avec canards et cygnes sur lequel il est possible de tanguer en gondole afin d'atteindre une petite île. Cette île, emblême de toute carte postale provenant de Bled, possède une église. En second lieu, Bled trouve sa splendeur par son château moyenâgeux qui domine le lac sur son rocher. Un peu plus bas sur la montagne, une autre église complète le paysage. Voilà un peu le panorama qui fait sa réputation. Par contre, on a été un peu déçu des grands hôtels construits pour le tourisme, mais bon, ca fait malheureusement de « l'investissement touristique »... On a apprécié notre journée qui s'est résumé à monter voir le château afin d'avoir une vue sur Bled (évidemment, la vue ne pouvait être possible que de la tour qui coûtait 7,50 euros par personne...), faire le tour du lac et du village et prendre un café sur une terrasse).

Nous avions réservé une auberge de jeunesse par internet qui se trouvait hors de la ville. On avait qu'à appeler pour qu'un shuttle vienne nous chercher. Disons qu'on a rit jaune lorsqu'on vieux monsieurs est venu nous prendre pour nous amener dans un petit village à 30 minutes de Bled. En arrivant, on s'est rendu compte qu'il n'y avait pas de cuisine alors qu'on avait lu qu'une était disponible. En fait, la cuisine était celle du resto que le bonhomme avait aménagé dans la maison, ce qui obligeait les gens a lui payer un souper (aussi creux, il n'y avait pas de restaurant et aucune possibilité de se faire à manger...) Belle attrape qu'on a pas appréciée...Et un déjeuner plutôt mauvais était inclus dans le prix (chambre quand même chère pour ce qu'on avait) étant donné l'inaccessibilité à la nourriture. Enfin, on a plutôt rit de cette situation quelque peu bizarre et on s'est promit de partir le lendemain!

On a donc misé sur Bohinj qui fait partit du parc national de Triglav. Plus profond dans les montagnes, Bohinj est beaucop moins touristique donc moins refait pour les touristes. Le lac entouré des alpes est une vraie beauté naturelle où aucun hôtel et restaurant ne vient détruire le paysage. Vivement les parcs nationaux! On a abouti chez une dame fort sympathique qui loue plusieurs chambres. Ayant eu un bon feeling sur l'endroit dès le premier instant, on a loué pour 3 nuits. Profiter des montagnes en faisant du hiking, du cannot et de la pêches, sont les seules activités de la place. C'est l'endroit des amoureux de la nature par excellence! On a donc fait du hiking ainsi que le tour du lac (environ 3h de marche) puisqu'il faisait trop froid pour aller sur le lac. Pour la deuxième journée, on est allé voir un festival de l'autre côté du lac qui festoyait le retour des vaches qui avaient passé l'été dans les montagnes jusqu'en septembre. Il y avait de la musique folklorique, des kiosques de fromages et de viandes tel que des saucisses, et des gens costumés. On a même eu droit a une parade de vaches rappelant le sens du festival. Enfin, Val a eu une indigestion à la troisième journée ce qui lui a valu une journée au lit près de la toilette....Parce qu'elle voulait profiter de sa journée manquée à Bohinj, on a donc resté un 24h de plus qui nous a tombé sur la tête sous forme de pluie...Pas grand chose à faire en ce cas dans un parc national...

Bohinj reste, malgré ces deux journées désagréables, un moment formidable de notre voyage. On a préféré de loin cet endroit à Bled qui a perdu beaucoup de son authenticité au profit du tourisme.

Aujourd'hui, on quitte les montagnes en direction de la côte slovène. Nous allons donc voir la mer dans quelques heures...Nous arrêtons à Koper et ensuite à Piran. Face à l'Italie, ces petites villes portuaires ont un petit quelque chose de romain parraît-il...À voir!


Les deux premières photos sont de Bled : l'une où l'on voit l'église sur l'île et l'autre où l'on voit le château sur son rocher.

Les trois autres sont de Bohinj : l'une où l'on voit le lac et les deux autres où l'on voit les montagnes Alpes juliennes.

lundi 22 septembre 2008

Résultat

Pour ceux que ça intéresse, c'est la parti socialiste démocrate qui a reçu le plus de votes à l'élection de dimanche, talonné de près par le parti SDS. Par contre, je ne connais pas le système parlementaire de la Slovénie, ce qui a pour conséquence que je ne sais de quoi peut avoir l'air leur gouvernement.

Parlant de victoire de socialistes... Nous sommes très attristés de voir que les conservateurs sont en vogue chez nous. Cher lecteur et chère lectrice, ne votez pas pour eux. C'est de loin le pire parti pour lequel vous avez le choix. Ils pourrissent l'environnement, dépensent beaucoup trop dans l'armée, donnent seulement de l'argent aux entreprises qui n'en n'ont pas de besoin et n'aident aucune famille québécoise par quelques mesures que ce soit. Ils sont même des destructeurs de culture autre que populaire. Comment un grand homme comme Robert Lepage aurait pû être connu sans subvention? En plus, Stephen Harper est un pur freak control. Avec lui aucune liberté de presse; il choisi même les questions. Ne vous demandez par pourquoi il parraît si bien dans les médias, il écrit pratiquement les lignes qui vont parraître...Bref, tout sauf les conservateurs, c'est un cri du coeur provenant de la Slovénie!

Tous le monde ensemble : conservateurs, jamais!

dimanche 21 septembre 2008

Ljubljana





On vient de passer 4 nuits dans la capitale de la Slovénie: Ljubljana. Ville surprenante par la finesse de son architecture et ses ponts permettant de profiter de nombreuses terrasses sur le bord de l'eau. Le centre-ville est réservé aux piétons ce qui donne évidemment une liberté de circulation et de la place pour les restaurants et événements festifs de tous genres. Notre arrivée fut quelque peu surprenante. Nous avons descendu du traib à 22h (route entre la Hongrie et Ljubljana oblige) et nous avons tenté de nous trouver une chambre au « Dragon Castle Hostel » mais il n'y avait plus rien de disponible. Le désarrois nous a envahit durant une bonne seconde jusqu'à ce que l'employée nous dise qu'elle allait appeler son patron pour voir s'il y avait une chambre dans son second hostel. Bref, nous nous sommes retrouvés dans une autre hostel en construction bien que loin de centre-ville. Le lendemain matin, nous sommes donc retourner au « Dragon Castle Hostel » puisqu'il était dans le centre-ville; un centre-ville qui se fait entièrement à pieds d'ailleurs. L'hostel n'était pas très cher pour Ljubljana (21$ pour un lit en dortoir), et nous y avons rencontré 3 filles belges extrêmement sympathiques ainsi que des australiens avec qui nous sommes sortit.

En terme touristique, nous avons visité le château qui domine la capitale. Très bien entretenu, nous avons été déçu de sa transformation moderne pour les touristes. Très loin des ruines de Szigliget avec ses rampes en aluminium, son magasin touristique tout vitré et sa terrasse extérieure style « IKEA » ...Mais ce château fût notre unique déception. Nous avons apprécié davantage le marché public extérieur où les commerçants viennent vendre leur fruits et légumes juste à côté de kiosques exposant des vêtements à vendre. Pratique lorsque tu n'as pas prévu que la température serait aussi froide. Suite à notre escale au marché, nous avons lu dans un dépliant qu'il y avait un concert de l'orchestre symphonique slovène. Nous sommes donc aller nous informer pour y assister. Après avoir pris des informations, nous nous sommes rendu avec les 3 belges au slovenian philarmonic pour un spectacle qui ne coûtait que 3 euros (alors que nous croyons que c'était gratuit)... Ce fût un vrai calvaire pour Alex puisqu'on est tombé sur une prestation d'opéra ou une chanteuse était accompagnée uniquement par une pianiste. 2 heures...Pour des personnes qui n'aiment pas trop l'opéra, on a été servit!!!

On a également visité le musée d'histoire contemporaine qui nous a permis de comprendre davantage le passé de ce pays plutôt inconnu à nos yeux. Le musée a de très nombreuses informations et une muséologie originale. Il fait l'histoire des deux guerres mondiales jusqu'au le démentèlement de la Yougoslavie.

En soirée, nous sommes allé voir un lieu franchement différent de la beauté du centre-ville: une ancienne prison politique de l'époque de l'ex-Yougoslavie qui fût reprise par les artistes près de l'hôtel Celica. Réinvestie en différents bars, ceux-ci nous transportent dans une atmosphère underground par les graffitis qui envahissent les murs. Il est possible d'y voir des performances artistiques de tous genres et de rencontrer de gens de tous les styles. Malheureusement, nous y sommes allé trop tôt pour vivre l'expérience de ce lieu marginal.

Lors de notre séjour à Ljubljana, nous avons découvert que nous étions en pleine période électorale. Et oui, nous manquons peut-être la campagne canadienne mais nous avons pû assister à celle slovène. Nous avons même eux droit à deux spectacles avec une grande scène et orchestre. Les partis politiques sont nettement plus imaginatifs lorsque vient le temps de gagner des votes! Le parti socialiste démocrate nous as payer une fanfard dans les rues de la ville par un bel après-midi de terrasses bien remplies. D'ailleurs, ce parti se donne une image vraiment jeune. Pleins de jeunes énervés habillés de la tête aux pieds avec les couleurs du parti et des dépliants remplis de jeunes pitounes de 20 ans. C'est très différents de chez nous où les partis misent davantage sur le vote des boby boomers.

Bref, Ljubljana est une très belle ville fortement recommandée. L'arrêt en vaut la peine.